A l’origine de la forte croissance d’entreprises telles que AirBnb, Facebook, Dropbox ou encore Twitter, Youtube ou Instagram, le growth hacking est désormais sur toutes les lèvres des marketeurs. Mais qu’est que c’est exactement ? Est-ce toujours d’actualité ? Pourriez-vous l’utiliser pour votre business ? Voilà quelques questions que l’on se pose régulièrement lorsque l’on évoque le growth hacking. Nous tâcherons donc de vous apporter quelques pistes de réponses, afin que vous aussi, vous compreniez exactement en quoi cela consiste.
Le growth hacking, qu’est-ce donc que cela ?
Le growth hacking, c’est l’ensemble des techniques marketing visant à accélérer rapidement et de manière significative la croissance du chiffre d’affaire d’une entreprise. Ce terme a été inventé en 2010 par Sean Ellis (fondateur de growthhackers.com) et s’est ensuite généralisé. S’appuyant sur 5 métrics qu’il va tenter d’optimiser, le growth hacking considère la croissance de l’entreprise comme étant un cercle vertueux composé d’étapes complémentaires et s’influençant entre elles. C’est donc surtout un état d’esprit, une conception particulière de la croissance, à partir duquel des outils sont développés afin de réaliser l’objectif de croissance fixé.
La matrice AARRR
Le growth hacking a donc développé toute une pensée sur la croissance et comment la générer. Le fruit de cette réflexion fut la matrice AARRR composée de 5 métrics, que nous allons tout de suite vous présenter.
A pour Acquisition
Ici, c’est de l’acquisition trafic dont on parle. Le growth hacker va alors, par le biais d’expériences en et hors ligne, tester des solutions afin d’augmenter le trafic d’un site web. Il va alors s’appuyer d’outils de webmarketing, tout en évitant les erreurs communes au SEO et SEA.
Mais A c’est aussi Activation
On appelle activation l’ensemble des outils et techniques permettant au prospect présent sur votre site, de réaliser une première action sur le site. Que ce soit en s’abonnant à une newsletter, ou en s’enregistrant, l’activation peut revêtir différentes formes, mais le but principal est d’offrir une première expérience satisfaisante pour l’utilisateur, afin d’encourage ce-dernier à revenir sur votre site.
Le premier R est celui de la Rétention
Non, cette rétention là n’est pas négative. Elle est même essentielle pour votre business. En effet, suivant le même principe que l’obsolescence programmée, la rétention se base sur le fait qu’un produit n’amenant pas une consommation/achat récurrent, est un produit mourant. La rétention en growth hacking est donc l’ensemble des moyens mis en place afin de faire revenir les utilisateurs sur son site web.
R c’est aussi Revenus
Une fois que le prospect devient client, il apporte évidemment un revenu à l’entreprise. Le growth hacker va considérer ses revenus comme étant la somme de l’argent généré, de la fréquence d’achat des clients mais également du taux d’attrition (lié à la fidélisation, ce taux représente la proportion de clients perdus ou ayant changé pour une autre offre proposée par l’entreprise).
Le dernier R est celui du Referral
Le dernier maillon de la chaîne est celui du bouche à oreille numérique. Referral désigne donc le client qui deviendra une sorte d’ambassadeur pour votre entreprise. Etant pleinement satisfait de l’offre que vous proposez, il recommandera votre entreprise à ses proches, créant alors votre réputation numérique. Le growth hacker fera donc en sorte que l’expérience client soit la meilleure possible, et ce afin de générer une bonne image auprès de ses clients.
Le growth hacking, toujours d’actualité ?
Vous l’aurez donc surement compris, le growth hacking est surtout une mentalité plus qu’un système bien précis afin d’augmenter la croissance d’une entreprise. Il est donc difficile de définir si oui ou non le growth hacking est toujours d’actualité. Une chose est sûre, cette mentalité est plus que jamais présente sur le web, où le client est au centre de tout. Il est le vecteur de l’image de la marque, et est utilisé pour faire la promotion de cette-dernière sur les réseaux sociaux. Il faut donc le « chouchouter », et c’est à ce moment précis qu’une réflexion profonde en growth hacking est à réaliser.
Le growth hacking est-ce adapté à mon business ?
Il est relativement simple de savoir si oui ou non le growth hacking est adapté à votre business. Si vous proposez un e-service, la réponse est un grand OUI. Mais pas uniquement, dans le cas où votre business est du e-commerce, le growth hacking pourrait vous convenir. Si vous voulez acquérir plus de trafic pour votre blog, cela vous conviendra parfaitement également. Enfin, si votre entreprise est tournée vers le BtoB et se concentre sur la problématique de la génération de lead, le growth hacking serait une alternative adéquate pour vous.